Marine Le Pen candidate du Front National à l’élection présidentielle était l’invitée mardi matin de l’émission de France 2 « Les 4 vérités ».
Marine Le Pen est revenue sur la lecture d’une page de l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, lors d’un de ses récents meetings ce qui lui a été fortement reproché par Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche jeudi dernier dans l’émission « Des Paroles et des Actes » à laquelle étaient présents les deux candidats.
Marine Le Pen a déclaré mardi matin : « Ca choque quand c’est Jean-Marie Le Pen. Ses propos l’engagent lui, ils ne m’engagent pas, moi. Moi, ce sont mes propositions qui m’engagent ».
Marine Le Pen a ajouté « On peut avoir aussi un certain nombre de divergences ou de sensibilités différentes » a-t-elle précisé.
Dimanche soir Jean-Marie Le Pen président d’honneur du Front national avait traité sur France Inter Jean-Luc Mélenchon de « voyou » en lui reprochant d’avoir pris « à partie une femme », Marine Le Pen jeudi sur France 2, a proposé au candidat du Front de Gauche un débat.
Réagissant à l’émission de France 2 jeudi à laquelle a participé sa fille, Jean-Marie Le Pen a déclaré « Je trouve scandaleux qu’un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme » . « Parce que ce sont des méthodes de voyou », a-t-il indiqué.
Jean-Marie Le Pen a semblé regretter, que Marine Le Pen « n’ait pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon ».
« Melenchon je vais lui retirer son caleçon »
Il a précisé « Moi, j’offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu’il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu’aux coudes ».
« J’attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut », a-t-il lancé.
Jean-Marie Le Pen est par ailleurs revenu sur les reproches faits à sa fille par Jean Luc Melenchon, d’avoir lu, le week-end dernier à Lille, un poème de Robert Brasillach, auteur qui fut fusillé à la Libération pour collaboration avec l’occupant nazi.
Jean-Marie Le Pen a estimé que Robert Brasillach, « c’était un journaliste, comme vous » sans pour autant être « obligé d’avoir les mêmes opinions » que ++Je suis partout++ ( publication antisémite dans laquelle écrivait Robert Brasillach).
Avec sa dernière déclaration faite mardi sur France 2, Marine Le Pen semble prendre des distances avec son père Président d’Honneur du FN.
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