A partir du 11 janvier 2011, la compagnie à bas coût irlandaise fermera son unique base française, à Marseille, en raison «de l’ouverture d’une procédure judiciaire» contre elle a fait savoir mercredi le transporteur aérien.

L’aéroport de Marseille indique  «Ryanair qui dessert 30 destinations depuis Marseille est notre deuxième client après Air France».

Avec 120 employés et quatre avions basés sur le terminal low-cost mp2 de l’aéroport de Marseille Provence, Ryanair avait fait de Marseille sa seule base française en novembre 2006.

Le groupe a décidé de réagir à mise en examen le 27 septembre pour notamment «travail dissimulé», «prêt illicite de main d’oeuvre», «emploi illicite» de personnel navigant.

Il est également reproché à l ‘entreprise une «entrave au fonctionnement du comité d’entreprise, aux fonctions de délégué du personnel ainsi qu’à l’exercice du droit syndical et au fonctionnement du CHSCT -comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail-».

En 2010, la compagnie aérienne  a  transporté 1,4 million de passagers depuis l’aéroport de Marseille sur les 7.3 millions qui y transitent.

Dans un communiqué la société irlandaise a indiqué qu’elle transfèrerait ses avions ainsi que ses salariés dans d’autres aéroports européens.

Il n’en coûtera que « des pertes d’emplois pour Marseille et la France » selon le PDG.

Le président de la compagnie Michael O’Leary, était mercredi à Marseille pour annoncer cette nouvelle :

«Nous sommes très déçus de la décision des autorités françaises d’engager des poursuites contre la base de Ryanair à Marseille, qui est totalement conforme à la réglementation de l’UE pour les travailleurs mobiles des transports».

Il ajoute «le prix fort à payer» pour démontrer que les quelque 200 salariés, selon la compagnie, sont bien sous contrat irlandais et donc assujettis à la réglementation du travail irlandais, a poursuivi  le PDG de la compagnie qui a critiqué l’action en justice intentée à sa compagnie.

Selon lui il n’en coûtera que «des pertes d’emplois pour Marseille et la France».