Jean Michel Aphatie recevait vendredi matin sur RTL , Martin Hirsch haut commissaire à la Jeunesse. Le retrait de la candidature de Jean Sarkozy à  la présidence de l’Epad était au centre de l’entretien :

Jean Michel Aphatie : Le soupçon de favoritisme l’avez-vous ressenti Martin Hirsch ?

Martin Hirsch :  (…) oui ça perturbait tout parce que, la semaine dernière c’était la semaine du refus de la misère, le jour du refus de la misère, on préférait m’inviter pour parler de Jean Sarkozy que pour parler des chiffres de réduction de la pauvreté.

Jean Michel Aphatie : C’est une manière de dire qu’il y a un complot médiatique ?

Martin Hirsch : Pas du tout.

Jean Michel Aphatie : Ne pensez-vous pas  qu’il aurait du reculer avant, qu’il a gêné l’action gouvernementale, que c’était une erreur ?

Martin Hirsch : l’épisode est clos me semble-t-il, je suis embarrassé, parce-que je ne suis pas un spécialiste de cela et ..

 Jean Michel Aphatie : Vous savez c’est des symboles la vie politique, alors voilà Jean Sarkozy, 23 ans, il a le droit il a pas le droit. Il est favorisé par son  père, il l’est pas, vous avez une opinion sur tout ça Martin Hirsch  ?

« il faut toujours se méfier de ses plus proches amis je pense. »

Martin Hirsch : Vous avez eu d’autre invités à ce micro, je pense que ceux qui ont faim de découvrir que la politique est une affaire de famille, en France, comme dans beaucoup d’autres pays, (…) je pense qu’il y en a qui intériorisent les choses, qui pensent vouloir faire plaisir à un président de la république en aidant son fils, il faut toujours se méfier de ses plus proches amis je pense. »

Jean Michel Aphatie : En avez-vous parlé avec Nicolas Sarkozy ?

Martin Hirsch : Jamais

Jean Michel Aphatie :  c’est étonnant vous êtes haut commissaire à la Jeunesse.

Martin Hirsch : Ben oui, justement parce que ce n’était pas une question de jeunesse.