Le budget 2013 sera présenté le 28 septembre en Conseil des ministres et il reste à trouver une trentaine de milliards d’euros au gouvernement pour tenir l’objectif de réduction du déficit public à 3% du produit intérieur brut fin 2013 contre 4,5% fin 2012.
Les chefs d’entreprise ont fait savoir mardi qu’ils étaient inquiets de la décision du gouvernement d’augmenter les impôts de 20 milliards d’euros l’an prochain et craignent que les hausses d’impôts du budget 2013 créent un « choc de non compétitivité ».
En augmentant les impôts plutôt qu’en réduisant les dépenses de l’Etat, François Hollande ne choisit pas la bonne solution estiment les patrons.
« Deux fois plus de hausses d’impôts
que de baisse de dépenses publiques »
Selon le Medef, ils regardent « avec effroi » le projet de budget 2013 du gouvernement a déclaré mardi Laurence Parisot, présidente du Medef, la plus importante organisation patronale française.
« Nous regardons l’équilibre général avec effroi : deux fois plus de hausses d’impôts que de baisse de dépenses publiques, pour les entreprises et les ménages ».
« Nous ne nous attaquons toujours pas au coeur du problème », la dépense publique, qu’il faudrait réduire deux fois plus qu’on augmente les impôts estime la présidente du Medef.
« En agissant ainsi, le gouvernement prend le risque de créer un choc de non compétitivité » prévient-elle.
« L’épargne, le capital, c’est ce qui permet de financer l’économie ».
« Nous craignons que les ménages et les entreprises adoptent des comportements qui ne seront pas favorables à la consommation ou à l’investissement, et donc à la stimulation de la croissance » poursuit la présidente du Medef.
A propos des prochaines hausses des prélèvements sur les revenus du capital Laurence Parisot, a déclaré « l’épargne, le capital, c’est ce qui permet de financer l’économie« .
« Ce sera un frein à l’investissement, à la création d’entreprises, et même probablement à la survie de certaines entreprises. » a t-elle ajouté.
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