Dans l’enquête sur les mouvements de titres suspects en 2006 chez EADS groupe européen d’aéronautique et de défense, Lagardère a été mis en examen pour «délit d’initié» a annoncé le groupe médias vendredi soir.
Pour Lagardère les juges auraient indiqué
«ne détenir aucune preuve « .
Dans une autre procédure, administrative menée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) fin 2009, le groupe de médias avait mis hors de cause mais les deux juges d’instruction chargés de l’enquête pénale ont une autre perception des faits.
Dans un communiqué le groupe Lagardère qui a publié l’information vendredi soir, affirme que les juges Serge Tournaire et Xavier Blanc lui ont précisé «ne détenir aucune preuve à son encontre».
Le groupe médias qui détient 7,5% dans EADS a indiqué «Lagardère SCA est pleinement confiante sur le fait que cette procédure se conclura, comme les précédentes, par sa mise hors de cause».
Plusieurs personnes physiques et morales sont soupçonnées d’avoir tiré profit d’informations privilégiées avant l’annonce de retards du programme du très gros porteur A380 en 2006 ce qui aurait pu leur permettre soit d’exercer des stock-options, soit de se désengager.
Le 4 avril 2006, Lagardère et DaimlerChrysler, principaux actionnaires privés d’EADS, ont cédé chacun 7,5% du capital du groupe et n’ont cessé depuis d’indiquer que ces mouvements étaient prévus de longue date et étaient sans rapport avec les problèmes de l’A380.
Une version qui visiblement n’a pas convaincu les juges d’instruction.
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