Samedi Frédéric Van Roekeghem, directeur de la CNAM a affirmé que la Caisse nationale d’Assurance Maladie «fera valoir ses droits» dans les procédures juridiques qui pourront être intentées par des victimes du Mediator, commercialisé en France par les laboratoires Servier.
«On considère que les soins pris en charge n’ont pas à être financés par la collectivité».
«Nous allons être extrêmement attentifs aux développements judiciaires de cette affaire. Comme dans d’autre cas, comme les fauteuils allergènes, les sondes Medtronic ou plus récemment les implants mammaires» a indiqué Frédéric Van Roekeghem à l’AFP.
«Les caisses peuvent rejoindre le contentieux quel que soit le stade de la procédure »
Le directeur de la Caisse a ajouté «on considère que les soins pris en charge n’ont pas à être financés par la collectivité».
En ce qui concerne le Mediator, «les enjeux financiers sont tels que (…) nous avons décidé d’organiser un suivi national et une coordination de l’ensemble des actions des caisses» d’Assurance maladie, a précisé le directeur de la Cnam.
Ajoutant « Dans ces contentieux, les caisses feront donc valoir leurs droits» pour que «la Sécurité sociale puisse se faire rembourser des sommes qui auraient été prises en charge à la suite de problèmes consécutifs à la consommation de Mediator».
Frédéric Van Roekeghem a par ailleurs indiqué que cette position a été prise en concertation avec le ministre de la Santé Xavier Bertrand.
«Les caisses peuvent rejoindre le contentieux quel que soit le stade de la procédure » a t-il précisé.
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