Dans une interview au Journal du dimanche, Lucy Vincent, une dirigeante du laboratoire Servier fabricant du Mediator admet que le médicament «a pu présenter un vrai risque pour certains patients».
En début de semaine le fondateur du laboratoire, Jacques Servier avait estimé que le médicament n’avait fait « que trois morts ».
Ajoutant que le chiffre de 500 avancé par des études relevait du «marketing».
« la mort de trois personnes, c’est déjà trop ».
Lucy Vincent, directrice générale du laboratoire, déclare dimanche que «la mort de trois personnes, c’est déjà trop ».
Lucy Vincent conteste cependant les études selon lesquelles entre de 500 à 2.000 personnes seraient mortes à cause du médicament.
Elle estime dans son entretien au JDD « Les calculs à l’origine de ces chiffres alarmants ont été réalisés à partir d’une population qui avait pris du Mediator, sans tenir compte apparemment des autres pathologies dont pouvaient souffrir ces patients».
«La simple constatation d’une valvulopathie ne permet pas de l’imputer systématiquement à un traitement médicamenteux» poursuit Lucy Vincent.
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