Le président fondateur de Meetic, Marc Simoncini était l’invité jeudi 11 novembre 2010 d’ Hedwige Chevrillon sur BFM Radio. Extrait.
Hedwige Chevrillon : Vous dirigez un fond d’investissement qui s’appelle Jaïna Capital, vous avez un peu plus de 22 % de Meetic, et vous avez annoncé que vous souhaitiez céder vos parts. Pourquoi faire ?
Marc Simoncini : J’ai décidé que la troisième histoire de Meetic, qui commencera le premier janvier 2011, c’est de porter le site sur des smartphones. Je voulais regarder si j’étais le mieux placé pour me lancer dans ces trois années de développement qui sont devant nous, qui promettent d’être extraordinaires, mais c’est encore trois ans avec beaucoup de travail. Et je me suis demandé, avant de démarrer cette aventure, ce que j’allais faire de ma participation. Cette question, je me la suis posée depuis le mois de juillet.
Hedwige Chevrillon : Vous étiez déjà venu nous dire que vous y réfléchissiez… Mais là c’est sûr, au premier janvier 2011, vous ne serez plus dans le capital de Meetic ?
« Je continuerais à aider Meetic »
Marc Simoncini : C’est mon souhait. Evidemment je continuerais à aider Meetic, à les conseiller, et je ferais ce que l’acquéreur me demandera de faire, y compris rester. Je suis très impliqué et attaché à cette entreprise, mais j’ai décidé de ne plus y passer un temps opérationnel à temps complet, parce que je n’en ai plus le besoin.
Hedwige Chevrillon : Mais pourquoi sortir du capital ? Vous pouvez passer les rennes, c’est déjà un peu le cas…
Marc Simoncini : Parce que c’est difficile de possèder 23 % d’une société, d’avoir l’essentiel de son patrimoine dans cette société, et de ne pas la diriger. Donc c’était plutôt logique qu’en quittant les opérations, je cède aussi ma participation. Le calendrier, c’est que je signe un accord de cession au plus tard avant la fin de l’année, parce que les équipes doivent entamer un plan de développement et qu’elles doivent savoir avec qui elles le font.
Hedwige Chevrillon : Combien vaut le site, à votre avis ?
Marc Simoncini : Ce n’est pas à moi de me prononcer.
Hedwige Chevrillon : Mais une fourchette ?
Marc Simoncini : C’est classique pour les sociétés cotées, on verra les offres qu’on recevra et les valeurs. Mais je serai aussi attentif à la valeur que l’on proposera qu’au projet qui sera soumis aux équipes qui restent.
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