Marc Simoncini, fondateur du numéro un européen des sites de rencontres valorisée alors à 500 millions d’euros qui avait annoncé son intention de vendre ses parts, juge les offres insuffisantes et renonce pour l’instant cette option.
Mi-septembre la banque d’affaires Messier Partner s’était vue confier un mandat de la part de Marc Simoncini et de la société Match Pegasus, propriétaire de 26,72 % des parts « afin d’évaluer toutes les options stratégiques pour la société et ses actionnaires ».
« Nous n’avons reçu aucune offre française sérieuse ».
Dans une interview publiée mardi dans le quotidien économique Les Échos, Marc Simoncini déclare « Nous avons discuté avec quatre acquéreurs potentiels, dont trois étrangers. Mais aucune offre ne reflétait le potentiel de développement de Meetic ».
« Nous nous doutions que Meetic était trop gros pour être racheté par un acteur français, nous nous sommes aperçus que nous étions aussi peut-être trop gros pour être rachetés par un acteur européen ».
M. Simoncini ajoute que les dirigeants de Meetic ont discuté avec des fonds d’investissements, des groupes de médias, mais « nous n’avons reçu aucune offre française sérieuse ».
Il poursuit Meetic « n’a peut-être pas encore la taille pour intéresser un acteur aux ambitions mondiales ».
En conséquence, « nous allons donc mettre en oeuvre notre nouveau plan de développement sur trois ans. Nous pensons être capables d’atteindre un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros ».
« je serai attentif aux opportunités qui pourraient se présenter au cours des prochains moins ».
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