Un proche du candidat socialiste a réagi mardi dans le train dans lequel François Hollande se rendait à Valence (Drôme), et dont les propos sont cités par France Soir a propos du sondage Ifop plaçant Nicolas Sarkozy (UMP) en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle :
« Dans l’électorat de gauche, l’idée que c’est gagné, qu’on peut aller voir ailleurs, explique ce point et demi en moins, explique-t-on. Rien n’est gagnén le 21 avril est toujours possible. La dispersion, c’est le vrai danger de la gauche. » indique t-il
La popularité croissante de Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gauche, serait la raison de la baisse du candidat socialiste dans les intentions de vote au premier tour révélée dans le sondage Ifop pour Paris Match du mardi 12 mars.
La « dispersion » aurait un nom ….Mélenchon.
Un ténor du PS analyse de son point de vue le scores u Front de gauche : « Mélenchon, il fait 10%, 11%. C’est le score traditionnel de la gauche de la gauche ».
François Hollande ne voudrait pas montrer d’affolement et n’entend pas « faire pression sur les autres candidats de la gauche ».
Le risque de dispersion à gauche semble avoir été pris en compte par d’autres. Ainsi, mardi Noël Mamère s’interrogeait publiquement sur la nécessité d’une candidature d’Eva Joly (EELV).
La candidate d’Europe Ecologie s’est vue refuser de participer à l’émission de France 2 « Des Paroles et des Actes », rare émission politique de grande écoute permettant aux candidats de se faire entendre auprès du grand public.
Eva Joly a menacé de saisir le CSA.
De fait, l’égalité du temps de parole entre les candidats inquiéterait plus dans le camp socialiste.
Jeudi soir, aura lieu dernier grand rendez-vous média de François Hollande qui participera à l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2.
Après le 19 mars, François Hollande comme Nicolas Sarkozy ne pourront plus faire autrement que de respecter le temps de parole dans les médias comme les autres candidats à l’élection présidentielle .
Cela permettra à d’autres candidats moins médiatiques comme Philippe Poutou (NPA) ou Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), mais aussi à Jean Luc Mélenchon de concourir à armes égales au moins dans les médias.
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