L’Elysée a indiqué samedi que le chef de l’état François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont eu ce samedi des discussions « constructives et fructueuses », lors d’un entretien téléphonique consacré notamment à la situation de la Grèce et de l’Union européenne.
Selon le communiqué de l’Elysée, le président français et la chancelière allemande « ont notamment échangé sur les perspectives de la situation en Grèce, la préparation du sommet du G20, ainsi que celle du prochain conseil européen des 28 et 29 juin ».
Le communiqué précise que ces sujets importants ont été l’occasion de « discussions constructives et fructueuses entre les deux dirigeants », qui s’inscrivent « dans le cadre de contacts réguliers qu’entretiennent les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ».
La semaine passée, des tensions sont apparues entre Paris et Berlin.
La chancelière allemande Angela Merkel avait été attaquée en France pour ses positions fermes sur la rigueur budgétaire et le remboursement de la dette par les pays de la zone euro.
Angela Merkel avait dénoncé jeudi les « solutions de facilité »
La veille jeudi, Angela Merkel avait dénoncé les « solutions de facilité » et « la médiocrité » des recettes proposées pour contrer la crise.
Ce à quoi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait opposé des « Formules simplistes ». Le ministre français Arnaud Montebourg, avait dénoncé pour sa part « l’aveuglement idéologique » de la chancelière allemande.
Face à ces critiques Angela Merkel avait vivement réagi vendredi en déplorant le « manque de confiance entre les acteurs » de la zone euro et en mettant en garde contre la « médiocrité ».
Dans une allusion évidente au président français, elle avait déclaré « Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C’est n’importe quoi », avait-elle réagi.
Dès vendredi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait commencé à arrondir les angles et avait rappelé que la France et l’Allemagne devaient trouver « main dans la main une solution pour sortir l’Europe de la crise ».
Selon le Premier ministre, la franchise « est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c’est vrai en particulier avec l’Allemagne », avait-il précisé.
« Sans croissance, même si vous prenez des initiatives de réduction de dette, vous ne vous en sortez pas », avait ajouté Jean-Marc Ayrault.
Le Premier ministre avait estimé qu’il fallait « trouver des initiatives fortes pour la croissance, pour mettre en place des mécanismes de stabilité financière plus efficaces pour que les marchés financiers ne fassent pas la loi ».
À une semaine de la rencontre informelle entre Merkel, Hollande, Monti et Rajoy, prévue à Rome, une position commune en vue du sommet de Bruxelles fin juin paraît difficile.
La chancelière allemande reste fermement opposée aux euro-obligations souhaitées par François Hollande dont les efforts pour fédérer en Europe les partisans de la croissance avec notamment Mario Monti pour afficher leurs «convergences», agacent outre Rhin.
Le Bundestag a prévu d’adopter le 29 juin, le pacte budgétaire au lendemain du sommet de Bruxelles, comme pour montrer l’exemple.
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