Dans un discours prononcé mercredi 13 juin au Bundestag, chambre basse du parlement, à l’occasion du prochain sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique, la chancelière Angela Merkel a mis en garde le G20 contre la tentation de faire reposer la résolution de la crise mondiale sur l’Allemagne seulement.

Selon Angela Merkel il ne faut pas « surestimer les forces (…) Les forces de l’Allemagne ne sont pas illimitées », a-t-elle précisé.

La chancelière s’est dite consciente du fait que, « une fois de plus, tous les yeux seront rivés sur l’Allemagne » lors de cette réunion, dont la crise de la dette sera « le thème central ».

La chancelière s’est cependant voulu rassurante sur l’engagement européen de l’Allemagne et sa volonté de contribuer aux efforts pour relancer la croissance.

A propos de la création d’euro-obligations réclamés notamment par la France ainsi que sur une garantie commune de l’épargne en Europe, Merkel a répondu « à tous ceux-là je leur dis: oui, l’Allemagne est forte, elle est le moteur de l’économie et le pôle de stabilité en Europe ».

Mise en garde contre des « solutions de facilité », de « la médiocrité »

dans les recettes mises en oeuvre pour contrer la crise.

Elle a indiqué vouloir mettre cette force et cette stabilité « au service de l’Europe ».

Angela Merkel a poursuivi « tous les paquets (d’aides ndlr ) seront vains si on surestime les forces de l’Allemagne », a-t-elle prévenu en mettant en garde contre des « solutions de facilité », de « la médiocrité » dans les recettes mises en oeuvre pour contrer la crise.

Angela Merkel a réaffirmé son intention de lutter pour une union politique, seule capable de placer la croissance sur « une base solide et honnête ».

Parvenir à une Europe unie est « une tâche historique », a-t-elle poursuivi en précisant que la zone euro ne sortirait pas de la crise avec moins d’Europe.

La chancelière allemande a conclu en précisant que l’Europe n’est pas la seule à devoir fournir des efforts :

« Tout le monde doit arrêter de financer la croissance avec de nouvelles dettes », a précisé Angela Merkel en s’adressant notamment aux Etats-Unis.

« La zone euro ne peut pas porter seule la responsabilité de la croissance. Tous les partenaires doivent faire des efforts », a-t-elle souligné en renvoyant les autres membres du G20 à leur responsabilité.

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Tags: Actualités, Allemagne, Angela Merkel, Crise de la dette, Croissance, euro, G 20, Zone euro