Au lendemain des vœux adressés aux Français, Nicolas Sarkozy a affirmé samedi devant des personnels ayant travaillé au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, que les agressions dans le métro étaient «inadmissibles».
Le chef de l’état a rendu hommage à la jeune femme récemment décédée à la station Etienne Marcel après avoir été violemment bousculée dans le couloir du métro parisien.
«Les agressions dans le métro sont inadmissibles. Je m’associe à la douleur des proches de Mlle N’Guyen, la jeune femme qui est décédée après avoir été bousculée lundi par un voleur à la tire. La victime, c’est cette jeune femme, pas celui qui l’a agressée», a estimé M. Sarkozy.
Reçus comme cela est de coutûme le 1er janvier de chaque année à l’Elysée, les personnels de police, de gendarmerie, de santé, agents de la SNCF, de la RATP ou encore d’EDF et GDF-Suez- mobilisés dans la nuit du 31 décembre, étaient présents aux côtés du chef de l’état.
Plusieurs ministres étaient également présents Brice Hortefeux, Nathalie Kosciusko-Morizet , Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot.
« Exploiter au mieux le réseau de vidéosurveillance et endiguer enfin les violences ».
«Votre mobilisation est nécessaire . Les violences physiques continuent de progresser, même si c’est dans des proportions cinq fois moindre qu’il y a quelques années, et les vols, notamment de téléphones portables de dernière génération, augmentent de façon préoccupante dans les transports publics», a poursuivi Nicolas Sarkozy.
Le chef de l’état a ajouté que «la coopération entre la RATP et les services de police est plus que jamais nécessaire pour exploiter au mieux le réseau de vidéosurveillance et endiguer enfin les violences».
«Pour les hommes et les femmes qui sont en charge de la sécurité des Français, la Saint-Sylvestre n’a rien d’un temps de repos et de fête. Elle est bien au contraire un moment de forte tension» rappelant que vendredi soir «8.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés à Paris»
Les chutes de neige et leurs conséquences ont également été évoquées par le chef de l’Etat.
Le président a jugé «pas acceptable» la «situation de désorganisation» qui a affecté l’aéroport parisien de Roissy et le trafic ferroviaire autour de Noël à cause des chutes de neige.
Il a promis une nouvelle fois des «mesures appropriées» pour apporter des solutions concrètes.
«La situation de désorganisation que nous avons ponctuellement pu connaître ces dernières semaines n’est pas acceptable».
«On peut comprendre que le service soit perturbé par les aléas climatiques mais pas que les usagers aient le sentiment d’être abandonnés, sentiment qu’ils ont pu éprouver à plusieurs reprises ces dernières semaines», a-t-il poursuivi Nicolas Sarkozy.
Le chef de l’Etat a par ailleurs estimé «dès que nous sommes confrontés à de telles situations, nos moyens d’action, nos modes d’organisation sont remis en question. Nous ne sommes naturellement pas un pays du cercle polaire, il ne s’agit pas de nous équiper en matériels coûteux qui ne serviraient qu’en de très rares occasions».
«J’ai demandé que soit engagée sans délai une réflexion sur les moyens d’améliorer la gestion des crises, je veillerai à ce que des mesures appropriées soient rapidement mises en place», a affirmé M. Sarkozy.
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