Vendredi, dans l’enquête sur le meurtre de l’ex journaliste du Parisien en conflit avec son fils qui aurait demandé à un ami plus âgé de lui soutirer de l’argent, trois jeunes hommes, dont le fils de Bernard Mazières, ont été déférés en fin d’après-midi par le parquet de Paris.
Les trois jeunes sont passibles de poursuites pour leur rôle présumé dans la mort du journaliste, dont le corps avait été découvert à son domicile le 24 décembre.
Le fils qui se droguait estimait insuffisant les 500 euros que son père lui donnait chaque mois
Une troisième personne interpellée vendredi matin pourrait être inquiétée pour des faits présumés de recel de vol.
Elle serait soupçonnée d’avoir utilisé la carte de crédit de l’ancien journaliste du Parisien, un « délit annexe au coeur de l’enquête » sur l’homicide.
En vue de leur éventuelle mise en examen, les trois jeunes devaient être présentés à un juge d’instruction vendredi en fin de journée.
Selon une source proche de l’enquête, le mineur âgé de 17 ans « ne s’entendait pas du tout avec son père ».
Les reproches du fils « qui se droguait » envers son père portaient sur le fait qu’il estimait insuffisant les 500 euros son père que lui donnait chaque mois
Son ami localisé grâce à son téléphone portable et interpellé jeudi soir dans le Val-de-Marne, aurait été sollicité pour faire pression sur l’ancien journaliste du Parisien afin de lui soutirer de l’argent.
Déjà connu des services de police, notamment pour des actes de violence, le jeune homme est âgé de 24 ans.
Le fils « a reconnu qu’il avait acheté un marteau » lors de son audition.
Il aurait cependant précisé que l’objet n’a pas été utilisé pour tuer son père.
Dès samedi, l’autopsie, pratiquée a confirmé que Bernard Mazières était mort des suites d’un fracas crânien par un objet contondant et qu’il avait été poignardé à la gorge.
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