Michel-Edouard Leclerc était l’invité d’Edwige Chevrillon sur BFM. L’occasion d’évoquer sa demande pour vendre des médicaments non remboursés ce qui a fait réagir les pharmaciens qui ont estimé son enseigne « disqualifiée » pour vendre des médicaments. Il en faut plus pour décourager Michel-Edouard Leclerc. Extraits.Michel-Edouard Leclerc : « C’est vrai qu’il n’y avait pas de problème de prix du médicament en France quand tout le monde était remboursé, parce que personne n’était capable de donner le prix des boîtes, mais à partir du moment où ce n’est plus remboursés, ça a un prix, ce n’est plus régulé, ça flambe, dixit la Mutualité française. Et surtout, je vais faire des études sur les prix en France, il y a des écarts de 1 à 3 selon les pharmacies, et il n’y a pas de vraie concurrence.
Le constat que j’ai fait rejoint d’ailleurs celui de l’UFC-Que choisir, réalisé en septembre dernier. Je dis que s’il n’y a pas de suffisamment concurrence dans la pharmacie, il faut créer -comme en Angleterre, en Italie ou en Allemagne- une concurrence entre réseaux de nature différente. Dans les Leclerc, on a des parapharmacies, j’ai donc proposé qu’elles vendent ces produits de médication familiale ».
Michel-Edouard Leclerc ajoute : « Je ne propose pas de traiter le médicament comme du petit pois et de le mettre en rayons comme ça. Ça se fait dans certains pays européens et aux Etats-Unis. Ce que je propose, c’est de garder, dans un espace dédié, une zone qui serait réservée à cette médication et sous le contrôle et le conseil d’un diplômé de pharmacie » .
« (…) Il y a un écart de 1 à 3, quelques fois à 500 mètres d’écart, ça veut dire que la concurrence ne joue pas. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, en avait quand même un peu conscience et, sous la pression des organisations de consommateurs UFC-Que Choisir et la CLCV, elle proposait l’année dernière que les pharmaciens mettent 313 produits, devant le comptoir avec des prix, ce qui ne s’était jamais fait en officine. Elle estimait que c’était une mesure suffisante pour que les consommateurs soient informés des prix et puissent les comparer ».
En 2008, Laurent Ruqier demandait à Michel-Edouard Leclerc si ces caissières étaient suffisamment payées.
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