Michel-Edouard Leclerc a réagi mercredi sur Europe 1 après la confirmation par la Cour d’appel de Versailles de la condamnation de son groupe le 29 octobre dernier par laquelle plus de 23 millions d’euros devront être à restitués aux fournisseurs de l’enseigne :
« L’Etat n’est pas là pour foutre la pagaille pendant la négociation commerciale (…) quand le pouvoir d’achat n’est plus sa priorité » a-t-il déclaré.
Michel-Edouard Leclerc a estimé que « sur le fond, les sommes (payées par les fournisseurs, ndlr) ne sont pas indues, elles ne sont pas amorales. C’est uniquement sur un problème de forme qu’on s’est fait avoir, qu’on n’a pas été bons. »
Michel-Edouard Leclerc a ajouté : « Les fournisseurs ne réclament pas les 23,3 millions. Ils ont reconnu qu’ils nous les devaient. C’est l’Etat qui s’est érigé entre eux et nous, et s’est donné un rôle qu’il n’avait pas à jouer » a-t-il précisé.
Cette condamnation intervient alors que le secrétaire d’Etat au Commerce Hervé Novelli a annoncé des poursuites judiciaires contre neuf distributeurs, soupçonnés de pratiques abusives à l’égard de leurs fournisseurs.
Michel-Edouard Leclerc a confirmé que son groupe était concerné par ses poursuites et a accusé l’Etat de « sacrifier l’image de la distribution ».
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