Le président de Montpellier Louis Nicollin qui avait traité le milieu d’Auxerre Benoît Pedretti de «petite tarlouze», a été condamné par le Conseil national de l’éthique (CNE) lundi. Il a été démis de toute fonction officielle pendant deux mois ainsi que deux mois avec sursis.
La condamnation fait également interdiction au président de Montpellier d’aller sur le banc de touche et de se rendre dans le vestiaire d’arbitres.
Louis Nicollin avait déclaré après Auxerre-Montpellier (2-1) : «Pedretti a tout commandé sur le terrain, mais celui-là, quand il viendra à Montpellier, on va s’en occuper. Ce type est une petite tarlouze.
Ces propos ont été qualifiés par le CNE de «discriminatoires et menaçants».
Le président Nicollin avait présenté ses excuses au joueur ainsi qu’à son entraîneur (Jean Fernandez) et le Collectif contre l’homophobie (CCH) avait dénoncé «l’énième saillie homophobe» du président du club de l’Hérault.
Pour justifier ses propos Louis Nicollin avait déclaré au journal l’Equipe «Ce que j’ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedretti et Jean Fernandez. On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses.»
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