Agée de 97 ans, la doyenne d’âge de l’Académie s’est éteinte samedi après-midi à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Spécialiste de la Grèce antique mondialement connue,Jacqueline de Romilly est morte samedi a annoncé samedi son éditeur et ami Bernard de Fallois.
Elle a été la première femme à avoir enseigné au Collège de France, dès 1973, et la deuxième à avoir été élue à l’Académie française, quinze ans plus tard.
Son éditeur a indiqué «Depuis longtemps elle était très malade, mais pour tous ses amis, c’est quand même un très grand choc».
Pour Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française « C’est une immense perte personnelle et une perte pour notre pays ».
Pour Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, interrogé sur France Info «C’est une immense perte personnelle, et une perte pour notre pays (…) Le meilleur hommage à lui rendre serait d’attacher plus d’importance désormais à la langue grecque».
Erik Orsenna et académicien a également rendu hommage à «un professeur d’humanités. Son obsession était de savoir à quoi la langue grecque pouvait nous servir aujourd’hui».
Frédéric Mitterrand ministre de la Culture a indiqué dans un communiqué «disparaît l’un des très grands esprits de notre temps». «Jacqueline de Romilly aura gardé jusqu’au terme de son existence presque centenaire, un même enthousiasme, une même passion, une même énergie inlassable pour défendre non seulement l’enseignement du grec et du latin mais aussi celui de notre langue».
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