A nouveau le marché français de la musique enregistrée au premier semestre est en baisse de 17,8% par rapport à la même période de l’an passé et atteint 229 millions d’euros.
Cette baisse est due à la chute de 21% des ventes physiques (CD, DVD…) qui n’est pas compensée par la progression faible des ventes numériques (téléchargement)
Selon les chiffres publiés ce mercredi matin par le Syndicat national des éditions phonographiques (Snep), tout support confondu (CD, téléchargement,…) l’activité de l’édition phonographique musicale a perdu 50 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année soit 17,8% de moins qu’un an auparavant pour atteindre 229,2 millions d’euros alors qu’il y a cinq ans, il représentait 415 millions.
Même les ventes numériques (téléchargement, téléphone mobile, streaming et abonnements) qui représentent au total un marché de 37,6 millions d’euros sont contrastées selon leur nature. Les revenus provenant de la téléphonie mobile sont en recul et chutent à 9,8 millions d’euros contre 20,2 millions un an plus tôt, preuve les sonneries téléphoniques et les titres achetés via la téléphonie mobile sont passés de mode.
A l’inverse, la musique en streaming (Deezer, Wormee, Jiwa, etc) a réalisé un chiffre d’affaires multiplié par quatre à près de 5 millions d’euros. A noter que cela est gratuit pour l’internaute (les auteurs diffusés sur des sites de musique en streaming sont rémunérés par les recettes publicitaires essentiellement).
Le revenus provenant du téléchargement sont en progression, sans compenser la perte des ventes de supports physiques, et représentent au premier semestre 17,8 millions d’euros contre 12,4 un an plus tôt.
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