Le Président-candidat, invité mardi Sur France 2 de l’émission «Des paroles et des actes», a été interrogé sur deux événements qui ont eu pour conséquence l’image de président «bling bling» ; sa présence au Fouquet’s le soir de son élection en 2007 puis sur la croisière qui a suivi sur le yacht Paloma au large de Malte de l’industriel Vincent Bolloré.
Nicolas Sarkozy a exprimé des regrets, tout en les liant à ses difficultés conjugales de l’époque.
«Ça aurait dû être le couronnement de ma vie, professionnelle en tout cas, je dois dire qu’une partie de ma tête était consacrée à d’autres problèmes, j’étais troublé», a-t-il déclaré en direct
Nicolas Sarkozy a répondu quant à sa présence sur le yacht de l’industriel Vincent Bolloré, qu’il n’avait fait que répondre à une invitation d’un ami de «30 ans», qui lui a proposé de s’y reposer après sa campagne électorale avec l’espoir que ce séjour «arrange les choses dans son couple».
» j’ai fait une erreur quand on m’insulte
gratuitement je n’aime pas bien ça »
En ce qui concerne son style, Nicolas Sarkozy a également admis qu’il n’aurait pas dû répondre de cette façon à un pêcheur qui le provoquait lors d’une visite au port du Guilvinec en 2007 ou encore adresser en 2008 un «casse toi pov’con!» à un visiteur du salon de l’Agriculture qui refusait de lui serrer la main.
«J’ai fait une erreur (…) quand on m’insulte gratuitement je n’aime pas bien ça, mais en tant que président je n’aurais pas dû réagir comme ça.»
A propos de son fils Jean Sarkozy et l’affaire de l’Epad, «je me suis trompé» a t-il indiqué.
Nicolas Sarkozy a dit mardi soir sur France 2 «ô combien» regretter la tentative de nomination de son fils Jean Sarkozy à la présidence de l’Epad (Etablissement public d’aménagement du quartier d’affaires de La Défense).
Il a ajouté «Ça lui aurait évité bien des problèmes, bien des polémiques!» «J’ai fait une erreur. Comme ce poste que j’avais exercé n’était pas rémunéré (…) je me suis dit “Jean peut faire acte de candidature, ça n’a aucune importance”. Je me suis trompé», a-t-il admis sur la chaînes publique.
Puis Nicolas Sarkozy est passé à l’offensive en déclarant notamment que François Hollande « est quelqu’un qui ne sait pas dire non » et en rappelant à Laurent Fabius présent dans la dernière partie de l’émission, qu’il avait soutenu DSK avant de finalement soutenir à François Hollande.
« Je n’ai pas beaucoup de leçon de styles à recevoir de quelqu’un qui militait pour que Dominique Strauss-Kahn soit le prochain président de la République française » a déclaré Nicolas Sarkozy à l’ancien Premier ministre désormais soutien de François Hollande.
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