Lundi 7 novembre 2011 au JT de 20h de France 2, François Hollande candidat socialiste à la présidentielle interrogé sur l’avenir de l’EPR à Flamanville en cours de construction auquel les écologistes sont fermement opposés a déclaré : « Je suis pour une diminution de la part du nucléaire dans la production d’électricité ».

François Hollande a ajouté « 75% de nucléaire, c’est trop élevé par rapport à ce que nous devons faire en matière de diversification des sources d’énergie mais je préserverai la construction d’un EPR, à la condition bien sûr que toutes les règles de sécurité soient respectées ».

Auparavant Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EELV, avait prévenu à plusieurs reprises que son parti ne pourrait pas trouver « un point de compromis » avec le PS pour 2012 « si on continue de construire des centrales ruineuses comme l’EPR » de Flamanville.

De son côté Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle avait lancé un ultimatum
dimanche sur France 3 en estimant qu’il n’y aurait pas d’accord en vue des législatives 2012 « si François Hollande dit non pour arrêter le chantier de Flamanville ».

Mardi un cadre du parti écologiste a indiqué à l’AFP qu’Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) veut sortir du nucléaire civil et François Hollande s’est engagé lundi soir à « préserver la construction d’un EPR », réacteur nucléaire de troisième génération.

Selon lui cette situation compromet les négociations en vue de la présidentielle et des législatives de 2012. Elles auraient d’ailleurs été « suspendues », a t-il ajouté

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