Pour son premier discours de président réélu, Barack Obama a indiqué vendredi vouloir trouver un consensus rapide pour éviter le mur budgétaire.
Le président réélu a souligné la nécessité d’augmenter les impôts des plus riches et a indiqué qu’il allait convier à des discussions les chefs de file démocrate et républicain dès la semaine prochaine.
Barack Obama est revenu vendredi sur la nécessité d’éviter le mur budgétaire ( « fiscal cliff ») lors d’une courte allocution d’une dizaine de minutes vendredi.
Les contribuables américains les plus riches, ceux dont les revenus sont supérieurs à 250.000 dollars par an, vont être mis à contribution.
Deux priorités : l’emploi et la croissance.
Le président américain veut parvenir à un consensus rapide sur le mur budgétaire, faire baisser le déficit, augmenter les recettes et mettre en place une stratégie.
Barack Obama s’appuie sur les millions d’américains qui ont voté pour lui cette semaine.
« Mardi, les Américains nous ont dit qu’ils n’accepteraient pas d’absence de compromis. Ils veulent un consensus, du bon sens et de l’action. Je trouverai des partenaires dans les deux partis pour faire avancer les choses. » a t-il déclaré.
Afin de trouver un compromis, éviter le mur budgétaire et s’attaquer à la baisse du déficit américain qui atteint des records, Barack Obama va donc convier dès la semaine prochaine, les chefs des deux partis à la Maison-Blanche.
En conclusion de sa déclaration il a déclaré « Au travail ! » pour traduire l’urgence de la situation.
Les deux priorités du début de son nouveau mandat ont été rappelées ; l’emploi et la croissance. . Dans le même temps, le président américain veut baisser le déficit et augmenter les recettes.
Pour y parvenir sans faire payer le prix des efforts à la classe moyenne, aux étudiants ou aux personnes âgées, Obama choisit les américains les plus riches qui seront le plus mis à contribution.
« Si le Congrès ne réussit pas à trouver accord avant la fin de l’année, les impôts de chacun augmenteront au 1er janvier. Cela n’aurait aucun sens. Cela ferait souffrir les familles, même celles qui gagnent moins de 250.000 dollars par an. » a t-il indiqué.
Dans l’attente de connaître la teneur des débats avec les chefs de file du Congrès la semaine prochaine à la Maison-Blanche, le président démocrate n’a pas précisé le montant de la hausse d’impôt pour les ménages américains les plus aisés.
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