Jusqu’à dimanche soir est ouverte au Grand Palais à Paris, la grande rétrospective consacrée au peintre américain Edward Hopper.
L’exposition ouverte depuis vendredi le restera sans interruption pendant 62 heures jusqu’à dimanche 23h.
Fabrice Luchini « je suis resté une heure et demie
face à Hopper »
La Réunion des musées nationaux, organisatrice de l’exposition a indiqué que 40.000 visiteurs sont attendus pour cette opération organisée sur trois jours et deux nuits.
En raison du succès de l’exposition qui présente des chefs-d’oeuvre dont le fameux « Nighthawks », le peintre américain Edward Hopper a aussi droit à une ouverture au public culturelle nocturne, après Picasso en 2009 et Claude Monet en 2011.
Les peintures d’Edward Hopper donnent souvent lieu à des interprétations les plus contradictoires.
Ses peintures ont l’évidence des images d’Epinal ou la simplicité trompeuse des mythes et contient un résumé des rêves de l’Amérique.
Les peintures de Hopper d’une grande complexité, ont été qualifiées à la fois de romantique, réaliste, symboliste et parfois formalistes.
Le comédien Fabrice Luchini, qui a vu l’exposition du Grand Palais situe le peintre américain entre Céline et Schopenhauer . Il déclare dans le Figaro « chez lui, l’homme n’est jamais libéré de l’accablement »
«Privilège d’acteur, je suis resté une heure et demie face à Hopper. Les clichés disent qu’il est le peintre de la Grande Dépression de 1929, l’idée courante le définit comme le peintre de l’attente ».
Fabrice Luchini a ajouté « Ce qui m’a semblé fascinant, c’est la résonance de Hopper avec Céline – lyrisme mis à part, parce que Hopper n’est pas un lyrique – parce qu’il photographie l’être humain dans un moment pitoyable.
Hopper est le peintre de ce moment où rien n’arrive. Ce qui est génial pour notre époque hystérique où tout le monde attend du produit, de l’enchantement, ou de la tyrannie du bonheur. Finalement, Hopper photographie les êtres dans cet interstice incroyable de la vie avant qu’elle donne des réponses.
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