Charles Pasqua n’a été reconnu coupable que dans un seul des dossiers jugés, celui de la Sofremi.
L’ancien ministre risquait jusqu’à dix ans de prison. Charles Pasqua a été condamné vendredi par la Cour de justice de la République à un an avec sursis pour complicité d’abus de biens sociaux et complicité de recel, dans la seule affaire de la Sofremi.
Charles Pasqua a été relaxé dans deux des dossiers de corruption pour lesquels il était jugé : le casino d’Annemasse et l’affaire Alsthom. Retrouvez tout le détail des affaires « Pasqua » en cliquant ici.
L’avocat général avait requis jeudi quatre ans de prison, dont deux ferme, 200.000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité pour l’ancien ministre l’Intérieur.
« Je me ferai entendre »
« Ce jugement s’imposait », a réagi dès la sortie de l’audience Charles Pasqua. « C’est une condamnation de plus, c’est aussi deux relaxes de plus », a-t-il noté amusé, répondant à la question d’un journaliste. Puis il s’est fait plus combatif. « Ces audiences ont permis de mettre en évidence le fait que l’instruction avait été conduite en violation de la constitution », a assuré Charles Pasqua, dénonçant les méthodes « d’un état totalitaire ». L’ancien ministre en a appelé au Garde des sceaux, exigeant aussi une commission parlementaire sur le sujet.
« Toute ma vie a été consacrée au service de la France. La parole retrouvée, je me ferai entendre pour que l’espérance renaisse », a conclu Charles Pasqua, 83 ans.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|