Après deux ans et demi de tournée avec son One man stand-up show et quatorze ans sans être remonté sur scène, l’humoriste qui va marquer une pause s’est confié à France Soir. Extrait.
Patrick Timsit. : J’espère que ce seront des au revoir plutôt que des adieux. Le plus émouvant dans cette histoire, c’est que je ne devais faire que quelques représentations. Au final, j’ai tourné avec pendant plus de deux ans et demi. Bien sûr le spectacle a évolué.
Ces trois soirs à l’Olympia réuniront mes meilleurs sketchs de cette tournée. Je parlerai, entre autres, des racistes, des chercheurs, de l’enfer et de la mort.
( …) Dans ce métier, nous n’avons pas le choix. Il faut aller de l’avant. Ce serait dommage de vivre dans la nostalgie d’un spectacle qui a bien fonctionné. Il faut savoir tourner une page pour en ouvrir une nouvelle.
J’ai l’impression que la nostalgie condamne l’avenir. Je suis davantage mélancolique. C’est mon côté loukoum oriental ! Il m’arrive de m’allonger sur le lit en écoutant de la musique et en fermant les fenêtres alors qu’il fait beau dehors.
France Soir : Un bon nombre d’humoristes ont peur de l’avenir. En faites-vous partie ?
Patrick Timsit : Oui. L’avenir est synonyme d’insécurité. Je ne peux absolument pas me faire à cette idée. C’est probablement pour cela que je suis un drogué de travail. D’un certain côté, ça me rassure.
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