Invitée sur BFM Business Catherine Barba, présidente de Malinéa a notamment réagi au déjeuner organisé à l’Elysée avec plusieurs patrons et acteur de l’Internet.

BFM Business : Il n’y avait pas de femmes autour de Nicolas Sarkozy ?

Catherine Barba: Mais oui j’étais assez déçue pour les quotas, c’est bizarre, quand on voit la sélection qui a été faite comme disait Nicolas Vanbremeersh (blogueur et créateur de l’agence de communication en ligne Spintank) avec d’un coté des blogueurs influents et des patrons qui pèsent avec des chiffres lourds sur l’internet, effectivement y’avait pas de femmes.

On a besoin d’avoir une vraie stratégie digitale, aujourd’hui il suffit pas d’avoir un site marchand, il suffit pas d’être sur internet pour mieux comprendre ses clients pour vendre plus, et aujourd’hui moi je me rends compte qu’il y a un gros besoin d’évangélisation, ca fait 15 ans que j’évangélise l’internet.

C’est de l’intelligence, de la réflexion , c’est du temps passé, de la culture surtout c’est surtout ca dont je me rends compte et ce dont avait besoin le Président hier j’ai l’impresion, c’est de s’imprégner de ce qui fait l’ADN de l’internet.

« Des gens qui n’ont jamais été écoutés ».

Egalement interrogé Nicolas Vanbremeersch, blogueur et créateur de l’agence de communication en ligne Spintank

BFM Business: Nicolas Vanbremeersch Versac, c’était un blog trés influent?

Nicolas Vanbremeersch : Je l’ai arrêté il y a presque 2 ans maintenant

Quand l’idée qu’il y avait un déjeuner avec les acteurs de l’internet a fuité par les Echos d’ailleurs je crois, et bien il y a eu une pression sur internet, tout le monde s’est mis  à en parler, sur twiter etc, les journalistes aussi ,moi j’ai reçu 20 appels de journalistes avant ce déjeuner, qui y va , qu’est ce qui se dit, pourquoi vous y allez etc…

et avec une pression , je pense qu’il y a eu 5000 twit avant le déjeuner, enfin 5000 personnes différentes qui ont twité à propos du sujet donc ça a crée une pression qui fait que bon  ben voilà, vous êtes obligé de raconter quelques éléments.

« je pense qu’il y avait une volonté de renouer le dialogue »

je pense qu’il y avait une volonté de renouer le dialogue, de se reconnecter à une sphére un peu fantasmée d’ailleurs par les gens de l’internet, comme si il y avait des gens d’internet qui étaient differents des gens de la vraie vie.

Parce-qu’il se rend compte qu’au bout 3 ans de mandat, d’un certain nombre de lois d’initiatives, de manière de faire  de gens qui n’ont jamais été écoutés.

Les start up quand on leur a parlé de régulation peu consultées, l’envie de se dire ça devient dangereux je vais quand même une sale  image sur le web et tout est un peu mélangé donc il faut se reconnecter.