Mardi, l’écrivain et homme d’affaires, Paul-Loup Sulitzer a été condamné pour recel d’abus de biens sociaux à 15 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende, insi qu’au paiement solidaire avec Pierre Falcone de 390. 000 euros.
Dans un entretien à l’AFP, Paul-Loup Sulitzer dénonce un « jugement très sévère dans une affaire où l’on peut se demander qui a orchestré l’Angolagate pour gêner Pasqua ». Pour autant, il a affirmé qu’il ne ferait pas appel.
Dans cette affaire, Paul-Loup Sulitzer, 62 ans, aurait perçu 380 000 € pour user de son influence dans le monde des médias afin de redorer l’image des deux associés, Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, condamnés à six ans de prison ferme pour avoir organisé ce trafic d’armes de guerre vers l’Angola dans les années 1990.
L’écrivain qui a publié 43 romans traduits dans 52 pays et vendus à 50 millions d’exemplaires, publie « Chroniques de l’Angolagate », aux éditions du Rocher dans lequel il s’interroge :
« De quel trafic d’armes s’agit-il, s’interroge-t-il, alors que le ministre de la Défense Hervé Morin a écrit dans une lettre que ces ventes d’armes de guerre n’avaient pas besoin d’autorisation de l’État puisqu’elles ne transitaient pas par la France ? ».
« Pendant neuf ans, on m’a retiré mon passeport alors que je suis conseiller financier international, ce qui équivalait à une mort civile pendant cette période », indique Paul-Loup Sulitzer qui a versé une caution de 150 000 € dans le cadre de l’Angolagate et s’est vu saisir 250 000 € sur ses comptes. Le fisc, précise-t-il, lui réclame des amendes de 10 millions d’euros. « Ma crédibilité sur le plan international a gravement été entachée par l’Angolagate » ajoute-t-il.
Paul-Loup Sulitzer affirme être passé du « statut de multimilliardaire flamboyant à celui de ruiné ».
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