Selon une étude publiée vendredi et réalisée pour le premier syndicat d’officines, près de la moitié des pharmacies françaises qui emploient directement environ150.000 personnes, serait face à d’importantes difficultés financières du fait de recettes insuffisantes qui ne compenseraient pas leurs charges.
La 3e édition du Baromètre de la trésorerie des officines réalisée auprès de 6.420 officines sur les 22.400 existantes révèle que 49% des officines présentent un solde de trésorerie négatif.
13% des pharmacies ont licencié du personnel en 2010.
Ainsi selon l’étude effectuée par la société d’ingénierie médico-économique Celtipharm pour le compte de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, 13% des pharmacies ont licencié du personnel en 2010.
Selon Jean-François Derre, directeur associé de Celtipharm « leur activité ne leur permet pas de faire face à leurs charges ».
« Le pharmacien est un professionnel de santé sous contrainte, dans la mesure où c’est l’Etat qui décide des volumes et des prix » ajoute t-il.
Il note que « chaque année, à l’occasion des plans médicaments on donne un tour de vis supplémentaire sur le pharmacien, via des baisses de prix autoritaires ou des déremboursements ».
Il estime par ailleurs que la « baisse de la prescription ce dont on peut se réjouir d’un point de vue de santé publique » entraîne des volumes en recul.
En conclusion Celtipharm estime que d’ici 2015, 1.500 pharmacies auront fermé si aucune solution n’est trouvée.
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