Après le pourvoi en cassation jeudi du fils du député européen afin d’intenter un procès à son frère qu’il accuse de viol, Philippe de Villiers s’est confié au Point sur les conséquences de cette affaire et sur le drame qu’il vit.
En 2006, la famille de Villiers avait été frappée de plein fouet avec cette plainte pour « viols » de Laurent contre son frère Guillaume.
Après un retrait en 2007 la plainte est réactivée fin 2008.
Le 17 décembre dernier, un non-lieu est prononcé.
Philippe de Villiers s’est confié au Point au lendemain du non-lieu.
« Je suis un mort-vivant »
Le député européen évoque la disgrâce politique : « J’ai été viré du Conseil Général… » par son « fils spirituel » Bruno Retailleau.
Philippe de Villiers évoque également la honte sociale d’être regardé comme le père d’un violeur et indique boire du Ricard jusque tard dans la nuit, faire le tour de sa maison de Vendée en pleurant.
« Je n’en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c’est une maladie ! »,
Il se déclare « mort-vivant ». « J’aurai préféré mourir » indique t-il en référence à cancer de l’œil dont il a guéri.
Pour Philippe De Villiers son fils est révolté contre sa famille et a été manipulé dès le départ.
Sa rencontre avec l’éditrice Stéphanie Chevrier, compagne d’Olivier Besancenot à la ville, aurait été à l’origine de son désir de « faire un livre contre sa famille ».
Recommandé par Stéphanie Chevrier, le journaliste Guy Birenbaum, l’aurait aidé et convaincu de porter plainte. L’avocat Jean-Marc Fedida lui aurait été choisi.
De Villiers estime que le déclencheur de cette affaire est lié à son faible résultat (2%) à l’élection présidentielle de 2007.
Il confie au Point : « Laurent a dévissé. Il veut la mort de sa famille et en même temps il réclame, comme cadeau de mariage, une chevalière aux armoiries de la famille, pour lui et pour sa femme ».
« Qui a eu intérêt à m’éliminer ? » s’interroge t- il
« Notre famille a été couverte d’infamie parce que j’étais un homme politique qui prétendait incarner les valeurs ».
Selon le député européen les médias considèrent « ++catholiques = pédophiles ++ ! Je n’en peux plus de cette boue qui est déversée sur nous ».
« Je n’en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c’est une maladie ! », s’exclame Philippe De Villiers « Je ne suis pas croyant » affirme t-il.
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