Lundi la cour d’appel de Paris a condamné à trente mois de prison ferme pour fraude fiscale le principal Pierre Falcone acteur du dossier des ventes d’armes à l’Angola.
Un mandat de dépôt, qui rend l’emprisonnement exécutoire même en cas de pourvoi en cassation a été délivré par la cour d’appel qui a cependant réduit la peine prononcée en première instance de quatre ans de prison ferme.
En octobre 2009, l’homme d’affaires avait déjà été condamné en première instance à une peine de six ans de prison ferme pour notamment commerce illicite d’armes.
Depuis cette date il est écroué et doit être jugé en appel pour ce dossier principal entre le 19 janvier au 15 mars 2011 à Paris.
Une tension diplomatique entre la France et l’Angola, puissance pétrolière émergente en Afrique est née des suites de cette affaire.
Pour l’Angola Pierre Falcone est présenté comme étant son mandataire et estime à ce titre son incarcération illégale.
Avec son associé Arcadi Gaydamak, Israélien d’origine russe actuellement en fuite, Pierre Falcone a été reconnu coupable d’une vente sans autorisation d’armes pour un montant estimé à 793 millions de dollars.
Cette vente aurait rapporté à Pierre Falcone et à Arcadi Gaydamak un bénéfice estimé à 397 millions.
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