Mercredi après-midi, les annonces que le gouvernement est sur le point d’annoncer afin de réduire le déficit public ont été commentées par François Hollande, candidat à la primaire PS, qui les a qualifié de « bricolage » :

« On a le sentiment qu’il ne restera rien du paquet fiscal qui a été voté au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy », a dit le député de Corrèze devant la presse.

« Voir autant de reddition, de reniement, de renoncement au terme d’un quinquennat, je me demande d’ailleurs si ça vaut la peine que le président se représente ! », a lancé le favori actuel des sondages à la primaires PS.

François Hollande a indiqué voir « dans cette annonce à venir davantage de bricolage que de cohérence, davantage de renoncement que d’imagination ».

« Il n’y a pas de cap, pas de stratégie, il y a de l’improvisation parce que les circonstances l’exigent », a-t-il insisté.

« On nous parle d’un nouveau rabotage de niches fiscales » et d’un retour sur la défiscalisation des heures supplémentaires, « j’ai le sentiment qu’il ne restera rien du bouclier fiscal ! », a estimé François Hollande.

Lors d’un déplacement à Saint-Avold (Moselle), Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a souhaité le maintien de la défiscalisation des heures supplémentaires, un dispositif qui pourrait être menacé par le plan mis en place par le gouvernement :

« La défiscalisation, c’est pour les ouvriers, les salariés. Il ne faut pas toucher à ça » a-t-il déclaré.

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