Mercredi soir à Mérignac en Gironde, devant près de 2.000 personnes le candidat socialiste à la présidentielle s’est présenté comme le candidat du combat et a estimé que les attaques de l’UMP montraient la peur à son égard.
Pour son premier meeting de campagne, François Hollande s’est montré offensif et est revenu sur la polémique survenue le matin même concernant sa supposée injure à l’encontre de Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste a estimé que les attaques de l’UMP montraient la peur à l’égard de sa candidature.
François Hollande a déclaré mercredi soir à propos de cette polémique « Je viens ce soir vous appeler au combat, au combat pour le redressement de notre pays » en dénonçant les « polémiques sciemment entretenues, les caricatures organisées ».
Le candidat socialiste qui estime avoir vu « un signe » dans la charge de de l’UMP s’est interrogé : « s’ils n’avaient pas peur seraient-ils aussi agressifs ? », a-t-il estimé.
François Hollande a par ailleurs dénoncé les « erreurs répétées » du président Nicolas Sarkozy, qui est selon lui le représentant « des puissants, des riches, des privilégiés » et qui « mise sur la peur ».
François Hollande a affirmé qu’il redresserait la France « dans l’équité et dans la vérité » et a appelé au rassemblement.
« C’est autour de ma candidature que peut se faire l’alternance », a déclaré François Hollande dont le premier grand discours de campagne est prévu le 22 janvier au Bourget en Seine-Saint-Denis où sera présenté son programme.
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