Au lendemain de vives critiques à l’égard de François Hollande et de Martine Auubry dans Le Figaro, la candidate à la primaire PS, estime vendredi dans 20 Minutes que ces primaires sont « totalement aseptisées » pour justifier ses critiques.
Ségolène Royal revient sur les commentaires faits la veille sur ses deux adversaires et l qualifie les attaques de « faits » :
« Si on fait de la politique, on doit dire les réalités, y compris dans un débat où on oppose les personnalités et les compétences de chacun. Chacun doit s’expliquer sur ce qu’il est, ce qu’il fait. »
« On me reproche d’être incompétente, je réponds: regardons les actes. (…) Quand on a à dire quelque chose, il faut le dire sans que cela provoque des cris d’orfraies. En revanche je ne critique pas les propositions. Quand Martine Aubry fait des annonces sur la culture, ce n’est est pas moi qui l’ai critiquée, c’est François Hollande. Là, c’est du dénigrement » indique t- elle.
La Haute Autorité des primaires a rappelé jeudi « aux candidats les prescriptions de la charte éthique qui gouverne les primaires » qui « prohibe tout dénigrement de la personne des candidats ».
« Ceci doit aussi s’entendre comme s’appliquant à tout propos péjoratif sur les parcours politiques des uns et des autres » a précisé La Haute Autorité des primaires.
Son porte-parole Me Jean-Pierre Mignard avait indiqué avoir publié sa recommandation « à la suite des déclarations de Ségolène Royal contre Martine Aubry et François Hollande et du début de polémique qui s’est engagé après ».
« des phrases sorties de leur contexte »
Jeudi Ségolène Royal avait déclaré dans Le Figaro, à propos de Martine Aubry et François Hollande :
« Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction ».
Ella avait ajouté « Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ? »
En ce qui concerne la maire de Lille, la candidate à la primaire PS avait indiqué « sa seule expérience électorale, c’est une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle ce n’est pas facile ».
Dans la soirée, Ségolène Royal avait indiqué sur BFMTV n’avoir « donné aucune interview au Figaro », estimant que le quotidien avait publié « des phrases sorties de leur contexte » pour « essayer de dresser les socialistes les uns contre les autres ».
« Je suis très étonnée qu’on fasse des extraits d’un journal avec lequel j’ai pu parler de façon informelle en disant, et des choses très positives sur les socialistes, et quand on m’interroge sur nos qualités et sur nos défauts, j’ai répondu de façon franche », a déclaré Ségolène Royal jeudi soir. « Je demande à être respectée comme je respecte les autres » avait-elle ajouté.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|