Le gouvernement réfléchirait à appliquer une hausse inférieure à 10%, comme le prévoit la loi, après qu’en début de semaine, le Conseil d’État ait annulé le gel des tarifs du gaz.
Selon les informations du Journal du Dimanche, une baisse des marges du groupe GDF Suez, serait en cours de négociation avec l’état.
Une hausse des prix du gaz devrait ainsi être annoncée par le Premier ministre, François Fillon, en début de semaine prochaine.
Cette semaine Valérie Pécresse et le ministre de l’Énergie Éric Besson ont affirmé que le gouvernement écartait le scénario d’une «forte» augmentation.
La hausse ne devrait donc pas être de 10% comme le prévoit la loi car l’’État négocierait une baisse des marges de GDF Suez
Le gouvernement conscient des conséquences d’une trop forte hausse à quelques mois de l’élection présidentielle mais aussi pour ne pas abaisser trop fortement le pouvoir d’achat des Français, réfléchirait à des solutions pour limiter la possible hausse des prix du gaz.
La possibilité de modifier la formule de calcul des tarifs du gaz, déterminée plus sur les coûts d’approvisionnement de GDF Suez et moins sur l’évolution des prix de marché du gaz serait également étudiée par l’État . Cette mesure pourrait permettre une hausse des prix de 6% au lieu de 10%.
Par ailleurs, Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, propose d’aider les foyers les plus modestes à faire face à la hausse des prix du gaz, avec l’extension des tarifs sociaux du gaz dont bénéficient 1,5 million de ménages français.
Ces tarifs représenteraient actuellement un client sur six de GDF Suez qui serait considéré comme en « précarité énergétique » justifiant de difficultés à régler leur facture.
Les prix de l’électricité des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité par an et par client dont bénéficient actuellement près de 400.000 personnes, permettraient de baisser les tarifs de près de 130 euros dans le gaz et de 90 euros dans l’électricité.
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