Patrick Baraf, chirurgien plastique à confié jeudi sur Europe1 avoir connu Jean-Claude Mas, le fondateur des prothèses mammaires Poly Implant Protheses ( PIP) et se souvient de son apparition dans sa profession.
Il se souvient de ses débuts fulgurants au point que sa société est rapidement devenue «le numéro 3 mondial» de la prothèse mammaire.
«Il était imbattable sur les prix, c’était son objectif.» ajoute t-il.
Le chirurgien plastique estime que son parcours n’est pas celui d’un chirurgien plastique classique et qu’«on pouvait se poser des questions sur ses compétences»
«Il était charcutier, et puis il s’est mis à faire des prothèses mammaires» précise-t-il.
A plusieurs reprises le plasticien indique avoir croisé a croisé Jean-Claude Mas dans des congrès médicaux. Le chirurgien se souvient que l’ancien charcutier ne lui avait pas laissé une bonne impression. «On pouvait se poser des questions sur ses compétences et ses qualités pour se lancer dans la fabrication de matériel médical.»
Patrick Baraf ajoute «Tout le monde s’est laissé abuser».
Dans l’enquête sur l’affaire des protheses mamaires PIP, Jean-Claude Mas pourrait être cité pour tromperie aggravée, obstacle aux contrôles de l’Afssaps et non présence de marquage CE a indiqué Europe 1.
Il n’aurait pas été mis en examen.
L’affaire touche désormais la Grande Bretagne premier client du fabricant, où 40.000 prothèses ont été implantées sur des patientes.
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