Poursuivi pour avoir giflé en février 2010 un journaliste du Parisien, le défenseur du Paris SG Mamadou Sakho a été relaxé vendredi par le tribunal de police de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
Les poursuites contre le footballeur pour « injure non publique » étaient prescrites a estimé le tribunal qui a relaxé le joueur pour les faits de « violences volontaires ».
Une décision « surprenante » pour le journaliste.
A l’énoncé du jugement le journaliste du Parisien a estimé à que cette décision était « surprenante » compte tenu que M. Sakho avait « reconnu » les faits.
A l’audience, le journaliste a indiqué avoir été invité au terme d’une conférence de presse le 11 février 2010, à se rendre dans une « zone interdite à la presse où se trouvaient uniquement des gens du PSG ».
La conférence avait lieu quelques jours après la parution d’un article à propos des tensions entre le joueur et les supporteurs :
« Sakho m’a sauté dessus, m’a traité de +fils de pute+ et m’a donné une gifle assez violente, puis il a été ceinturé par le directeur de la communication » du club, a indiqué le joueur.
Le journaliste qui réclame un euro de dommages et intérêts a indiqué :
« Il y a eu des circonvolutions au PSG pour arranger les choses, mais je considère que ce qui s’est passé est inadmissible. Je n’ai pas été blessé physiquement, mais j’ai été profondément touché moralement ».
Des excuses avaient été adressées au journaliste par le président et l’entraîneur du PSG, Robin Leproux et Antoine Kombouaré, qui avaient condamné le comportement du défenseur.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|