Les pratiques des annonceurs en matière de marketing direct off et online et sur leur stratégie e-marketing de façon plus large font apparâitre que l’e-mailing, l’e-newsletter et le SMS restent privilégiés par les annonceurs.
Selon la quatrième édition du baromètre UDA/ OpinionWay de l’e-marketing sur le salon MD Expo, présenté le 30 mars 2011 par L’Union des annonceurs (UDA) en partenariat avec OpinionWay Ballester et MD Expo 2011 laisse apparaître plusieurs changements.
L’e-mailing, l’e-newsletter et le SMS privilégiés par les annonceurs
Il apparaît selon le baromètre réalisé auprès de plus de 340 annonceurs que ces derniers préfèrent conforter leurs stratégies habituelles de communication.
Ils continuent à faire le choix de la complémentarité des canaux on, off et mobile et privilégient largement l’e-mailing, l’e-newsletter et le SMS pour converser avec leurs cibles.
Les actions online de type participatif progressent sûrement mais lentement. Cependant, lorsque les annonceurs se projettent dans l’avenir, on assiste à une véritable révolution.
Et celle-ci passera par le mobile qui va gagner ses galons grâce aux applications et devenir incontournable dans les stratégies multicanal de 60 % des annonceurs.
La tablette n’est pas en reste, avec près de 50 % d’intention d’usage. Enfin, les actions collaboratives connaîtront globalement une forte progression avec en tête les réseaux sociaux, et concerneront deux tiers des annonceurs (vs un sur deux en 2011).
Des annonceurs attentistes et conformistes
l’étude réalisée en ligne entre février et mars 2011 révèle par ailleurs peu de grands changements quant aux actions de marketing direct des annonceurs par rapport à l’an passé.
Ainsi, ceux-ci poursuivent leur stratégie de complémentarité, mixant les canaux on, off et mobile.
Le duo e-mailing/e-newsletter reste largement en tête des actions online pour plus de trois quarts des annonceurs, l’écart entre les deux continuant de se resserrer.
La mort annoncée de l’e-mailing n’est pas encore pour demain !
Côté mobile, le SMS conserve sa première place (81 %) devant les autres actions de m-mobile, et son.
Comme en 2010, les principales raisons de mener des actions online usage auprès des jeunes continue à être privilégié. et/ou mobile restent les coûts moins élevés, la simplicité et la rapidité de la mise en place des opérations et la capacité de tracking du comportement.
Le online et le offline demeurent privilégié pour les clients fidèles et les envois personnalisés. Le online reste le canal privilégié pour du recrutement, l’envoi d’e-newsletters, ainsi que pour les envois massifs. Le offline est retenu pour les consommateurs à fort potentiel et pour la diffusion de catalogues. Enfin, pour les stratégies de fidélisation, tous les canaux sont exploités.
Le mobile : un substitut des actions de marketing direct plus classiques ?
2011 est cependant marquée par une inversion de tendance. Si les annonceurs déclarent à 80 % continuer à mener des stratégies de complémentarité des différents canaux on, off et mobile plutôt que de substitution, c’est cependant 10 % de moins que l’an passé.
Les annonceurs commenceraient-ils à modifier leur stratégie de marketing direct, préférant jouer la carte du mobile au détriment d’actions plus classiques ?
C’est ce que laisse entendre tout particulièrement la projection des annonceurs dans l’avenir : le mobile devient incontournable avec près de 60 % d’intentions d’usage (+ 32 vs 2011) alors que le marketing direct offline chute de 9 points…
En parallèle, ce sont les stratégies multicanal alliant on, off et mobile qui ont le vent en poupe, progressant de 18 % à l’avenir pour concerner un annonceur sur 3, alors que les stratégies mixant uniquement online et offline, jusqu’alors fortement majoritaires, passent en seconde position.
Applications et tablettes comme sortie de crise
Si les annonceurs restent très frileux dans le contexte économique actuel, ils projettent toutefois de modifier en profondeur leur façon de faire dans le futur.
– La fin du règne du SMS : les applications mobiles vont prendre la tête des actions menées sur le mobile, avec 69% de suffrage, devant le SMS qui chute de 81 % à 65 %.
– L’avènement de la tablette : pour l’instant, les actions sur tablettes restent très marginales, n’étant utilisées que par 6 % des annonceurs mais déjà près de la moitié d’entre eux l’envisagent à l’avenir.
Les actions collaboratives promises à un grand avenir
Enfin, parmi les actions de type participatif, les réseaux sociaux et l’animation de communauté confortent leur avance à hauteur de 58 % (+ 7 % vs 2010) parmi les annonceurs qui pratiquent ce type d’actions.
Ceux-ci cherchent avant tout à développer la proximité marque/consommateur. Ils seront près des deux tiers dans le futur (et 70 % des décisionnaires) à s’intéresser aux réseaux sociaux, mais ce sont aussi tous les autres types d’actions collaboratives qui progressent fortement. Les principaux freins à la mise en place de telles actions demeurent les manques d’équipe dédiée et d’expertise.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|