Maurice Levy , ne ressent pas pour Publicis, les effets liés à récession américaine ni sur une contraction du marché. La situation pour Publicis , est conforme aux attentes et le groupe s’attend même à ce que 2008 soit supérieure à 2007. L’absence de conséquense face à la crise américaine s’expliquerait par l’élection présidentielle outre atlantique, les JO de Pékin et le championnat européen de football. Et ce malgré la baisse des investissements par les annonceurs dans l’automobile, alors que ces mêmes investissements s’accélèrent sur  les  marchés européens et dans les pays émergents. Le secteur financier souffre moins que ce que l’on pouvait attendre. Les grandes banques accusent le choc , de la crise des subprimes, mais continuent à communiquer, en raison même de la volonté des banques rassurer leurs clients. Pour les Etats-Unis, Maurice Lévy, escompte une croissance comprise entre 3 et 4% aux contre de 2% en Europe de l’Ouest. Le Président de Publicis  anticipe  30% de croissance en Russie et 20% en Chine qui devrait être le quatrième marché publicitaire à la fin de 2008, derrière les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. La révolution Internet et mobile est analysée comme une transformation en profondeur de la société avec un monde  borderless, c’est à dire sans frontières. Toute la stratégie future consitste pour Publicis à attirer l’attention des internautes. Cet objectif est loin d’être simple à réaliser  car il existe une trentaine de métiers sur le Net allant de la recherche de mots-clés jusqu’aux bannières sans oublier les sites spécialisés, les Web TV, etc. Ceux qui ont réussi à prendre de l’avance sur ces métiers seront les gagnants de demain estime Maurice Levy qui ajoute qu’avec le rachet de Digitas,  une avance quasi irrattrapable est réalisée en termes de volume et de compétence dans le numérique, ce qui aurait permis à son groupe de signer un accord avec Google.