La semaine dernière des officiers de la police judiciaire lyonnaise ont perquisitionné très tôt dans la matinée, l’appartement d’un habitant de Bourg-de-Péage dans la Drôme âgé d’une quarantaine d’années.
Selon son avocat, Me Ivan Flaud, cité dans le Dauphiné Libéré, son « ordinateur a été saisi et il a été placé en garde en vue près de 48 heures».
Il lui est reproché d’avoir adressé un email sur la messagerie de Rachida Dati au parlement européen en lui demandant «une inflation».
Le quadragénaire aurait été déféré devant le parquet puis présenté au juge des libertés et de la détention qui l’a placé sous contrôle judiciaire au terme de sa garde vue indique Dauphiné Libéré.
Pour le procureur « l’outrage est caractérisé ».
Il comparaîtra le 3 décembre prochain pour outrage à personne chargée d’une fonction publique et a reçu interdiction d’entrer en contact avec la «victime».
Selon Antoine Paganelli, procureur de la République de Valence, cité par le quotidien régional «l’outrage est caractérisé dès lors qu’une expression est de nature à rabaisser la considération réservée à une personne publique ».
Le procureur ajoute « En l’espèce, c’est Mme Dati en tant que député européen, qui est visée à travers sa messagerie.»
L’avocat de l’individu appréhendé estime au contraire que l’infraction n’est pas caractérisée: «Il lui a écrit sur ce mail car c’était le seul moyen de la joindre. Il ne s’adressait qu’à Rachida Dati en tant que personne.»
L’audience est fixée au 3 décembre prochain.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|