Au lendemain de l’annonce faite par le gouvernement de plusieurs mesures visant à réduire les excès de vitesse, les trois principaux fabricants français d’avertisseurs de radars demandent jeudi dans un communiqué commun de revenir sur cette mesure qui « stigmatise » 4,7 millions de conducteurs.
Coyote System, Inforad et Wikango, trois fabricants d’avertisseurs de radars dénoncent, jeudi la mort programmée de leurs produits, décidée mercredi lors d’une réunion à Matignon.
« une décision injuste, injustifiée et aveugle »
Selon les fabricants il s’agit « une décision injuste, injustifiée et aveugle » qui stigmatise « les 4,7 millions d’utilisateurs d’avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants ».
Ils ajoutent « Nous souhaitons aujourd’hui que le gouvernement comprenne notre rôle et revienne sur sa décision ».
Contrairement aux critiques qui ont conduit à la décision de les interdire, les trois revendiquent les avantages de leurs produits au premier rang desquels l’information en temps réel ainsi que la limitation de vitesse.
Mais il soulignent également une amélioration de la vigilance du conducteur ainsi que le signalement des zones à risques « permettant ainsi d’anticiper les zones de ralentissement et les freinages brutaux ».
Les conséquences économiques sont par ailleurs mises en avant avec « des centaines » de personnes employées en France.
L’organisation d’une mobilisation est prévue le mercredi 18 mai à 13 heures dans toute la France « Les utilisateurs seront avertis par message, via leurs appareils » indiquent-il
Mercredi à Matignon, plusieurs mesures ont été prises afin d’enrayer la tendance à la hausse du nombre de morts constatée sur les routes, au mois d’avril avec une progression de + 20% et de 10% au premier trimestre.
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