Jean Luc Hees, le président de Radio France a accordé un entretien au journal La Croix qui sera publié dans l’édition datée de samedi. ( Extraits)
Le quotidien demande à Jean Luc Hees « Pourquoi avoir accepté de prendre la direction de Radio France ? »
Jean Luc Hees : « L’appel était irrésistible. J’ai passé ma vie dans cette maison. C’est une drogue dure. C’est le plus bel instrument de culture du pays. Un outil inspensable pour la démocratie. Nous touchons chaque jour entre 13 et 14 millions de personnes. (…) La proposition qui m’a été faite me convenait bien. La couleur de mon bulletin de vote ne concerne que moi » .
Le journaliste lui fait remarquer que Radio France a la réputation d’avoir le cœur à gauche.
Jean Luc Hees : « C’est ce que j’entends. Mon expérience ne confirme pas cette réputation. Cela ne me dérange pas à condition que nous soyons moralement irréprochables ».
Le président de Radio France poursuit : « Lorsqu’on dirige une maison comme celle-ci, il est évidemment plus facile de ne rien faire : on évite les soucis. Pour Edwy Plenel, je ne pouvais pas lui laisser nous dire : ++ Vous n’êtes plus des journalistes puisque vous avez un président élu par l’Elysée++ C’était une mauvaise lecture de la loi, une insulte personnelle et une insulte contre les journalistes de cette maison (…) » déclare le président de Radio France.
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