Une baisse importante du coût du travail est recommandée par le commissaire à l’investissement Louis Gallois dans son rapport qu’il remettra le 5 novembre à François Hollande.
Ces baisses seraient financées par une
« réduction massive de la dépense publique »
Dans le rapport sur la compétitivité qu’il remettra le 5 novembre à François Hollande, l’ancien patron d’EADS proposera 30 milliards de baisse de charges indique samedi Le Figaro.
Il proposera en outre de réduire les dépenses publiques et d’augmenter légèrement la CSG et la TVA, indique Le Figaro.
Le quotidien cite « plusieurs sources » selon lesquelles le commissaire à l’investissement Louis Gallois proposera dans son rapport sur la compétitivité celle de « la proposition d’un choc de compétitivité sur deux ou trois ans de 30 milliards ».
Par une baisse des cotisations patronales, vingt milliards seraient dégagés, les 10 autres milliards le seraient par une réduction des cotisations salariales. Les réductions de cotisations concerneraient les salaires jusqu’à 3,5 fois le Smic.
Ces baisses seraient financées par une « réduction massive de la dépense publique », au-delà des 10 milliards déjà prévus dans le projet de loi finance actuellement débattu au Parlement, propose Louis Gallois dans son rapport.
Ces baisses de cotisations seraient également compensées par une hausse modérée de la CSG et de la TVA, pour « pouvoir être supportée par les ménages ».
Les mesures proposées dans le rapport prônent également « une nouvelle fiscalité écologique sur le diesel ».
Déjà la plus grande prudence a été mesurée avant même la remise officielle du rapport au chef de l’état la semaine prochaine.
François Hollande a déclaré vendredi que « c’est un rapport qui engage son auteur, qui n’engage pas le gouvernement, pas le président de la République » et Matignon a annoncé que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevrait lundi « plusieurs ministres à l’occasion d’une réunion de travail sur la compétitivité ».
Voir aussi :(Vidéo) Canal + : « Valérie Trierweiler le changement c’est trop tard » ( Les Guignols)
L’éditorialiste économique Nicolas Doze
» La france n’a plus les moyens d’un choc de compétitivité »
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