Jeudi 15 septembre 2011 sur France 2 lors de l’émission spéciale «Des paroles et des actes à laquelle ont participé les candidats à la primaires PS, François Hollande a notamment été interrogé sur son projet de créer 66 000 postes dans l’enseignement puis a répondu à Martine qui ne veut pas s’engager sur « zéro déficit en 2017 » ( Règle d’Or).

François Hollande : « Il n’est pas possible de laisser notre système scolaire tel qu’il est aujourd’hui. Il faut prévoir une loi de programmation, avec un engagement de remettre l’école en état. Il y a aura une discussion, des engagements, des réformes, sur les rythmes scolaires, sur le socle, sur l’accompagnement. Il faut envoyer un signe, porter le vent de l’espérance, pas dire on va vous laisser dans cette situation ».

Bruno Julliard : « François Hollande, pas très convaincant sur l’education…  »

Martine Aubry ironise sur la « découverte de sa priorité » de F.Hollande sur l’éducation et dit constater « avec plaisir » qu’il fait « aujourd’hui » de l’éducation sa priorité.

Martine Aubry souligne la nécessité de la formation, du temps supplémentaire pour faire du travail collectif et du besoin de donner de l’autonomie aux enseignants. « C’est ça la modernité de la gauche, s’adapter à chaque enfant et les accompagner avec des psychologues et des assistantes sociales ».

En ce qui concerne les contrats de génération, Martine Aubry a déclaré « Ca coûte cher! C’est pourquoi je préfère les emplois d’avenir. »

« Je suis surprise de cette apologie de la règle d’or ».

Quelques minutes plus tard Martine Aubry évoque la Règle d’Or :

« Je suis surprise de cette apologie de la règle d’or. Elle était déjà présente dans le traité de Maastricht. On ne l’a jamais appliquée, même en temps de croissance », assure Montebourg. Il poursuit: difficile de l’appliquer en temps de crise.

« La croissance, ce n’est pas de dépenser de l’argent n’importe comment! »

François Hollande « Je ne serai pas le président qui accroîtra la dette comme Nicolas Sarkozy l’a fait, il est vrai, en période de crise. Nous aurons des marges selon les niveaux de croissance. Rien dans ce que je propose n’est de nature à dégrader les comptes publics ».

Aubry répond à Hollande: « Je veux dire à François: il faut être sérieux. On ne peut pas dire zéro déficit en 2017. Je ne veux pas m’engager sur cela. »

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