L’ordinateur personnel d’un salarié de Renault M. T aurait été piraté, à distance dans le cadre de l’affaire d’espionnage invoquée par le constructeur automobile.
« La direction de la marque au losange aurait fait fouiller, à distance, l’ordinateur personnel d’au moins un des trois cadres injustement suspectés d’espionnage » indique France Soir mardi.
Deux autres salariés de Renault agissant sur ordre de leur hiérarchie seraient à l’origine du piratage informatique dont Matthieu Tenenbaum aurait été victime.
L’un deux serait « responsable de la protection de l’information » au sein de la désormais célèbre direction de la sécurité du groupe. tandis que l’autre n’est pas un ancien agent secret mais un diplômé de l’Ecole nationale d’ingénieurs.
« Ils continuaient à pirater son ordinateur alors que Dominique
Gevrey et Marc Tixador avaient été entendus par la DCRI »
Selon un ex-salarié dont le témoignage est cité « c’est un pur produit Renault »Il avait été recruté au sein du service sécurité pour faire… de la prévention contre les piratages. Jean-Philippe F. appartient, lui, à la direction du plan et de l’architecture informatiques, où il est en charge « de la conformité et des enquêtes informatiques ».
Des récupérations de données personnelles sur l’ordinateur de M. T auraient eu lieu après qu’une enquête préliminaire ait été ouverte sur l’affaire d’espionnage industriel, et un service de police désigné.
Selon une source proche du dossier citée par le quotidien « Ils continuaient à pirater son ordinateur alors que Dominique Gevrey et Marc Tixador, les deux enquêteurs de Renault en charge officiellement du dossier, avaient été entendus par la DCRI (le contre-espionnage français NDLR) » et « des photos personnelles de Matthieu Tenenbaum auraient ainsi été retrouvées ».
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