Dans un communiqué publié lundi par Renault, Carlos Goshn et Patrick Pélata ont indiqué, qu’ils présentaient leurs « excuses » aux trois cadres « mis en cause » dans l’affaire d’espionnage présumé qui a touché le constructeur.
Le constructeur automobile exprime ses « vifs regrets » aux trois cadres licenciés en janvier et « mis en cause à tort » dans le scandale d’espionnage industriel présumé.
Deux mois après avoir licencié trois de ses cadres, les dirigeants du groupe se sont engagés, lors d’un conseil d’administration extraordinaire s’est réuni lundi après-midi chez Renault, « à ce que réparation soit apportée aux trois cadres concernés et que leur honneur soit restauré aux yeux de tous ».
Les troois cadres concernés seront reçus par Carlos Ghosn et Patrick Pélata « dans les plus brefs délais » précise le communiqué.
Ces derniers ont toujours contesté les faits qui leur sont reprochés et ont porté plainte pour dénonciation calomnieuse ou diffamation.
Pour le procureur : « Renault n’a peut-être pas été victime de salariés
indélicats mais éventuellement d’escrocs au renseignement ».
L’avocat d’un des cadres licencié a indiqué lundi après-midi, que son client était prêt à rencontrer le PDG de Renault, Carlos Ghosn afin d’ étudier la proposition de réparation du constructeur automobile.
L’initiative de Renault de reconnaître ses torts intervient après que le procureur de la République de Paris ait estimé que cette affaire relevait d’une « possible escroquerie au renseignement ».
Le procueur Jean-Claude Marin a déclaré au lendemain du placement en détention d’un responsable de la sécurité de Renault, Dominique Gevrey :
« Il semble que Renault n’a peut-être pas été victime de salariés indélicats mais éventuellement d’escrocs ».
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