Le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau a réclamé mercredi des sanctions « extrêmement sévères » à l’encontre de l’automobiliste suspecté d’être à l’origine du déraillement d’une rame du RER C qui a fait 36 blessés légers dimanche à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne).
« Je souhaite et demande que la justice soit extrêmement sévère car les conséquences ont été graves », a-t-il déclaré mercredi.
Dominique Bussereau, accompagné du président de la SNCF Guillaume Pepy, est venu soutenir sur le chantier, les personnels de la SNCF mobilisés pour remettre la ligne en service. le chantier du RER C à Choisy-le-Roi.
Contrôlé positif au cannabis et la cocaïne, l’automobiliste, connu des services de police est accusé d’avoir perdu le contrôle de son véhicule dimanche soir sur un pont situé au-dessus des voies empruntées par le RER C à Choisy-le-Roi.
Un bloc de béton percuté par l’automobiliste aurait chuté sur les voies, provoquant le déraillement d’un Transilien, blessant 36 personnes, dont un adolescent de 14 ans qui a perdu une oreille.
« Ce type de comportement mérite une sanction extrêmement lourde », a poursuivi Dominique Bussereau qui futige la totalité des délits susceptibles d’être retenus contre l’automobiliste « conduite en état d’ivresse, conduite sous l’emprise de stupéfiants, le délit de fuite, la mise en danger d’autrui ».
Le patron de la SNCF qui l’accompagnait a déclaré :
« Normalement, c’est la SNCF qui prend en charge (les coûts des travaux ) et demande à RFF (Réseau Ferré de France) de participer. Après on se retourne contre l’automobiliste ».
M. Pepy a poursuivi :
« L’automobiliste a certainement une assurance dont la compagnie prendra en charge les dégâts que son client a causés, ou alors ce sera le fonds de garantie »
Selon plusieurs sources, l’assurance de automobiliste aurait était résiliée il y a plusieurs mois. Il ne serait donc pas assuré.
Il a été mis en examen mercredi.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|