Après l’ampleur de la  mobilisation mardi 7 septembre dans les rues partout en France, les syndicats ont montré leur force sans pour autant  l’emporter face au gouvernement.

Selon  un expert en relations sociales cite par Le Figaro «Le plus dur commence, -Les syndicats ne savent pas comment sortir de ce conflit qui risque de leur échapper.»

Selon lui : «Les retraites ont été un catalyseur, mais les motifs de mécontentement sont plus nombreux et on commence à voir de plus en plus de sections vouloir se lancer dans des grèves reconductibles».

Le calendrier prévu par le gouvernement de par l’ampleur des manifestations pourrait être ainsi modifié et des propositions devraient être faites sur la pénibilité, les polypensionnés et les carrières longues avant la réunion de l’intersyndicale.

Selon Éric Woerth  invité au journal de TF1, Nicolas Sarkozy doit recevoir ce mercredi matin le premier ministre et les ministres concernés pour décider des derniers arbitrages et les exposer ensuite au conseil des ministres.

Une nouvelle mobilisation pourrait avoir lieu le  samedi 18 septembre.

Les syndicats risquent de ne pas se satisfaire des nouveaux aménagements.

Selon un autre expert cité par le Figaro «Les syndicats ne peuvent pas faire autrement que de refaire une manifestation avant l’examen au Sénat».

La date retenue pour une nouvelle mobilisation pourrait être le samedi 18 septembre  indique Le Figaro qui explique qu’elle aurait l’avantage de se situer avant l’examen de la réforme au Sénat et aussi de pouvoir mobiliser les salariés du privé, souvent hésitants à manifester les jours de semaine.

Des syndicates tels que FO et Solidaires (les syndicats SUD) sont favorables à un appel unitaire pour une grève de 24 heures dans toute la France.