Richard Attias, organisateur du New York Forum était l’invité de la radio BFM pour répondre aux questions de Frbrice Lundy et notamment sur les conseils donnés par les grands décideurs économiques aux hommes politiques réunis ce week-end à Toronto.
Richard Attias : indépendamment et au-delà des conseils, ils ont évoqué les sujets qui les préoccupaient vraiment. Le premier bien sûr c’est la croissance et la création d’emplois. Tout le monde était unanime pour dire que la création d’emplois devait venir de l’innovation et celle-ci vient, pour aller dans le cercle vertueux, de tout ce qui est petites et moyennes entreprises. Et ces petites entreprises ont besoin de financements.
Donc, les deux mots-clés sont innovation et financement.
Comme aujourd’hui il est très difficile d’avoir accès à des financements, à des prêts, est arrivée l’idée qui s’est pas mal propagée de créer des banques de l’innovation dans différents pays qui prendraient vraiment le relais de ces investisseurs, de ces capital-risqueurs qui ont beaucoup aidé dans les années précédentes ou des différents fonds qui ont aidé des entreprises à se développer.
Tant qu’à faire, plutôt que de produire des stimulus et d’injecter des millions dans des entreprises pour les aider à survivre, il serait préférable de créer ces fameuses banques de l’innovation pour aider de jeunes entrepreneurs, de belles idées, à se développer et à innover. Innover a été le premier message.
Interrrogé sur l’accueil réservé au modèle français Oseo par les décideurs qui se trouvaient à ses côtés pendant trois jours à New York, Richard Attias a répondu :
Deux modèles ont été mis en avant. L’exemple français a été particulièrement vanté par Christine Lagarde, qui a vraiment fait une très forte impression je dois dire, en préliminaire de clôture. Elle a immédiatement évoqué ce que la France avait pris comme mesures, y compris dans le domaine de l’innovation, mais l’assistance a demandé d’aller plus loin.
Le second exemple dont il faudrait s’inspirer est le modèle israélien. Ce jeune pays de six millions de personnes a déjà 60 sociétés de capital-risques, lesquelles sont aidées et extrêmement appuyées par le gouvernement.
(…) la stratégie israélienne a été beaucoup mise en avant en termes de modèle à étudier, et c’est vrai que pour un pays qui en plus a les dépenses militaires que l’on connaît, et qui ne sont pas évidentes, l’économie apparemment se porte bien.
Le modèle français a été évoqué lui pour la maîtrise et la stabilité de son système bancaire. C’est vrai que sur ce plan-là, la France a été omniprésente au New York Forum.
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