Après l’annulation du rappeur français Orelsan aux Francofolies, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, a contesté mardi être intervenue auprès des organisateurs du Festival en menaçant de ne plus subventionner le Festival qui se déroule dans sa région ainsi que l’avait indiqué dimanche Jean-Louis Foulquier sur RTL. « Toutes les affirmations de menace pour obtenir la déprogrammation du rappeur, de même que toutes les allégations de chantage à la subvention sont fausses et diffamatoires » a indiqué Ségolène Royal. Cependant la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes déclare assumer « avoir sollicité des informations » après que des associations de lutte contre les violences faites aux femmes l’aient saisi. Ségolène Royal ne cache pas avoir « exprimé sa satisfaction » après l’annonce de la déprogrammation du rappeur et demande s’il est « tolérable qu’un chanteur appelle au meurtre et à la violence contre les femmes, pas seulement dans une chanson mais dans plusieurs, qu’il menace de les +marie-trintigner+ de les avorter à l’opinel ».
Ségolène Royal ajoute que « tous ceux qui se sont déclarés solidaires de ce rappeur, M. Lefebvre et Paillé de l’UMP, mais aussi Lang ont perdu une occasion de se taire. La lutte contre les violences faites aux femmes ne souffre aucune faiblesse et aucun compromis » conclue-t-elle.
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