Le député européen Vincent Peillon qui a déclaré dans l’émission « Dimanche+ » que Ségoène Royal ne pouvait pas faire gagner le PS en 2012, a poursuivi son offensive lundi dans le quotidien Libération.
« Je crois aujourd’hui qu’elle désespère beaucoup de ceux qui avaient placé leurs espoirs en elle. Ségolène Royal ne pourra plus incarner demain une gauche victorieuse » déclare Vincent Peillon.
Il ajoute à propos du rassemblement samedi à Dijon, « elle n’a pas remis le pied dans son courant mais bel et bien perdu pied ».
Puis intervenant sur la chaine LCI il a déclaré : « Elle croyait qu’elle était dans son courant mais ce sont les premières rencontres du rassemblement » (…) « Il n’y a pas de courant de Ségolène Royal a-t-il ajouté.
Le député européen a précisé :
« Elle dit aujourd’hui : un, qu’elle l’aurait crée – elle n’y était pas – et, deux, qu’on le lui prend – non! Nous sommes un collectif, nous travaillons sur le fond, nous voulons la rénovation de la gauche française et nous avançons des idées ».
Et d’ajouter « Pour gagner, il faut rassembler, avoir des idées et avoir de la constance » « Un rassemblement : qui l’a occulté, qui a divisé ce week-end ? Un projet: qui a empêché d’en parler et a parlé d’autre chose? De la constance? Nous avons mis plusieurs mois pour réunir ces gens et rédiger les textes et deux jours avant nous ne savions même pas qu’elle allait venir », a-t-il regretté.
Ségolène Royal qui est intervenue sur France Inter a déclaré ne pas comprendre les réactions suite à sa venue au rassemblement organisé par Vincent Peillon samedi à Dijon « Les militants étaient ravis de me recevoir », a-t-elle affirmé sur France-Inter. « Je ne sais pas si c’est la moutarde de Dijon qui a provoqué cette mini crise de nerfs » estimant « totalement disproportionné ce déferlement médiatique par rapport à ce micro-événement ».
« Je n’entends pas un militant qui se soit plaint de ma venue, c’est quand même extravagant de ne pas pouvoir se rassembler entre socialistes sans qu’il y ait maintenant une petite crise de nerfs », a déploré Ségolène Royal.
L’ancienne candidate du PS à la présidentielle estime que « s’il y a eu ce trouble, c’est à cause de déclarations qui ont été faites selon lesquelles ma venue n’était pas souhaitée », a t-elle indiqué sur France Inter.
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